撮影：桑原英文

Divinités vénérées

1er sanctuaireTakemikadzuchi no mikoto2ème sanctuaireFutsunushi no mikoto3ème sanctuaireAmenokoyane no mikoto4ème sanctuaireHimegami

Fondation : 9 novembre 768

Selon le Koshaken, ouvrage ancien écrit lors du début de l’ère Kamakura (1185-1333), ces quatres sanctuaires furent établis le 9 novembre 768, sous le règne de l’impératrice Shotoku. A cette époque, Fujiwara no Nagate en était le ministre de la gauche.

Origines

Les divinités vénérées au grand sanctuaire Kasuga protégeaient déjà la ville lorsqu’elle était capitale du Japon sous le nom de Heijokyo. Takemikadzuchi no mikoto fut déplacé du sanctuaire Kashima (dans l’actuel département d’Ibaraki) vers le grand sanctuaire Kasuga. Des dizaines d’années plus tard, en 768, le ministre de la gauche Fujiwara no Nagate, sous ordre de l’impératrice Shotoku, y a bati ce sanctuaire, face au sud. Ensuite, la divinité Futsunushi no mikoto, déplacée du sanctuaire Katori (actuel Chiba) y a fait son entrée. Les divinités Amenokoyane no mikoto et Himegami (du sanctuaire Hiraoka, actuel Osaka) y firent leur entrée par la suite et l’office de ce sanctuaire put démarrer.

Le portail central se trouve juste avant le sanctuaire principal. Ce portail a deux étages et fait 10m de hauteur. Le fronton sculpté au milieu de ce portail a été installé à la fin du 19ème siècle.
La véranda “o Ro“ fait 13m de long. Elle ressemble à un oiseau qui déploie ses ailes. Les moines shinto s’assoient à cette endroit lors de festivals dans le sanctuaire principal. Autrefois, les moines bouddhistes du Kofukuji venaient ici réciter leurs soutras.

Autrefois, c’était l’endroit où résidaient les naishi (personnel religieux féminin) qui officiaient lors des cérèmonies funèbres shinto (où l’on pense que les défunts deviennent des divinités). Tous les 20 ans, le sanctuaire principal (Honden) et le sanctuaire Wakamiya sont reconstruits et l’on déplace les divinités qui y sont vénérées dans ce Naishiden qui est donc aussi surnommé le » sanctuaire de remplacement ». Le côté est de ce bâtiment remplace le Honden et le auvent remplace le Wakamiya.

Ce grand bâtiment en bois fait face à l’est, il mesure 14, 5m de long du nord au sud et 7,2m de large d’est en ouest. Les 3,6m les plus à l’est du bâtiment en constituent la salle principale. Le festival Kasuga a lieu en son sein, c’est ici qu’officie le messager impérial.
De l’ère Heian (794-1185) jusqu’à Meiji (1868), c’était aussi un lieu de culte bouddhiste et ce hall est toujours surnommé le « hakkoya » (la salle des hakko), en l’honneur du « Hokke hakko », cérèmonie religieuse où sont lus les huit rouleaux de soutras bouddhiques.

Cet ensemble se trouve en face du portail sud et peut être confondue avec la salle de prières mais il constitue en fait la salle des offrandes (à l’est) et la salle de musique Kagura (à l’ouest). Les offrandes impériales faites au sanctuaire sont stockées dans cette salle. Son plafond est à caissons suspendus et elle est distinctement séparée de la salle de musique Kagura.
Des danses et des chants religieux shinto sont joués dans ce hall de musique Kagura depuis des temps immémoriaux. L’on y joue encore aujourd’hui de ces danses et chants religieux les temps de pluie.

Cette fontaine a été construite en 1267 sous proposition des moines du temple Kofukuji. Elle est disposée parallèlement à la galerie ouest.
Le messager impérial y fait ici ses ablutions après être entré par le portail de la félicité lors du festival Kasuga.

Cet ancien petit entrepôt en bois (planches assemblées puis laquées) fait face à l’est. Il fournit les décorations (miroir, épée longue, épieu, arcs et flèches, etc.) pour le festival Kasuga en mars. Le reste de l’année, cet entrepôt est scellé.

Un escalier relie le naishiden et le hall central intérieur “o Ro”. Autrefois, ce passage était appelé le “corridor montant” (Toro) . Cette bâtisse est disposée de manière oblique. Le Neijiro a une forme de parallélogramme et il est constitué principalement d’un escalier. Hidari Jingoro, artisan et artiste du début du 17ème siècle en aurait été l’auteur.

●Accueil de 9h00 à 16h00

●frais de 700 yens

Après avoir passé le corridor où se succèdent les lanternes, le visiteur se rend jusqu’au portail central. Il peut aussi se rendre au bâtiment Fujinaminoya.
L’accueil peut être fermé lors d’offices spéciaux ou à d’autres occasions, merci de votre compréhension.

Ce hall se trouve dans le coin est de la galerie nord. Auparavent, c’était ici que les moines shinto effectuaient leur office. Cet endroit est désormais ouvert au public. Les visiteurs peuvent admirer les nombreuses lanternes qui illuminent ce lieu et ressentir cette atmosphère mystique.

Les musiques et des danses traditionnelles religieuses shinto sont jouées dans ce jardin lors des festivals. Un pommier se trouve en son coin sud est et c’est pour cela qu’il est nommé « le jardin au pommier ». L’empereur Takakura a fait don de ce pommier il y a 800 ans. Il est cité dans le « recueil de Nakatomi no Sukekata », écrit en 1273.

Le portail sud est l’ancienne porte de gardes à deux étages du grand sanctuaire Kasuga. Il faut le franchir avant d’entrer dans ce sanctuaire. Il fait 12m de hauteur et c’est le plus grand et plus important portail des lieux. Lors du festival Kasuga*, le messager impérial passe par ce portail s’il ne fait pas parti du clan familial des Fujiwara (branche impériale parallèle).

*Le festival Kasuga est une cérémonie privée et par conséquent, n’est pas ouvert au public.

Le portail de la félicité est le portail le plus au sud de la galerie ouest. C’était autrefois le portail principal du sanctuaire. Après l’avoir passé, le visiteur pouvait voir le mont sacré Mikasa et ressentir la présence de cette divinité. A l’inverse des deux autres portails de l’aile ouest, le portail de la félicité dispose d’un plafond en bois à caissons suspendus. Lors du festival Kasuga, le messager impérial passe par cette entrée s’il fait parti de la famille princière Fujiwara.

Le portail de la pureté se trouve au centre de l’aile ouest de la galerie. Aujourd’hui, c’est par là que passe tout le personnel religieux shinto du sanctuaire mais autrefois, c’est là que passaient les moines bouddhistes se rendant au temple Kofukuji.

Autrefois, c’était l’endroit où résidaient les naishi (personnel religieux féminin) qui officiaient lors des cérèmonies funèbres shinto (où l’on pense que les défunts deviennent des divinités). Tous les 20 ans, le sanctuaire principal (Honden) et le sanctuaire Wakamiya sont reconstruits et l’on déplace les divinités qui y sont vénérées dans ce Naishiden qui est donc aussi surnommé le » sanctuaire de remplacement ». Le côté est de ce bâtiment remplace le Honden et le auvent remplace le Wakamiya.

Divinité vénérée

Izanagi no mikoto

célébration

 22 avril

Origines

Ce sanctuaire se trouve au coin nord ouest de la galerie. Izanagi aide ses fidèles à avoir une pleine et longue vie heureuse. Signe du syncrétisme shinto et bouddhisme, Shunjobo Chogen, moine bouddhiste du 12ème siècle aurait reçu eu sa longue vie (85 ans) de la part d’Izanagi car ce moine a à la reconstruction du hall du grand Bouddha, au Todaiji, pendant 25 longues années après le siège de Nara. De nos jours, les fidèles prient toujours Izanagi afin d’obtenir longue vie et bonne santé.

divinités vénérées

Shinatsunakuhikono mikoto et Shinatsuhime no mikoto

célébration

1^er septembre

Origines

Les esprits du vent sont vénérés dans ce sanctuaire, qui se trouve à l’ouest dans l’enceinte du grand sanctuaire principal. Ce bâtiment protège du vent d’ouest qui, dit-on, a mauvaise influence. Il protège ainsi symboliquement le Japon des ennemis et envahisseurs extérieurs. En insérant une décoration en bois sacré à l’angle de la clôture de ce petit sanctuaire, les moines shinto prie le vent d’aider à la purification préalable pour la cérémonie Minoharae du festival Kasuga.

divinité vénérée

Tsunofuri

célébration

 2 mai

Origines

Ce sanctuaire se trouve au nord ouest de l’enceinte du sanctuaire principal. Tsunofuri, (descendant de la famille Kasuga, ayant vécu au 12ème siècle), y a été déifié en tant que grand esprit faucon pélerin. Un plan de camélias se trouve à proximité de ce sanctuaire et lui a donné ce nom de Tsubakimoto.

Divinité vénérée

Uwadzutsu no mikoto
Nakadzutsu no mikoto
Sokodzutsu no mikoto (Les trois divinités de Sumiyoshi, « Sumiyoshi Sansha »)

Célébration

16 décembre

Origines

Ces divinités sont vénérée aux pieds du grand cèdre devant le sanctuaire. Elles sont appélées « les trois divinités de Sumiyoshi ». Les archives du sanctuaire précise que les moines shinto du sanctuaires devaient officier sur l’estrade de Sumiyoshi à l’occasion du festival Kasuga le 13 mars. Aujourd’hui, cela correspond à la devanture pavée de ce petit sanctuaireintérieur.
Les archives précisent aussi que le nom de ce sanctuaire était autrefois Sumiyoshi. Un autre sanctuaire de la ville de Nara avait le même nom et pour les différencier, notre sanctuaire fut rebaptisé Iwamoto. L’on y vénère Sumiyoshi, personalité qui fut déifiée en l’honneur de la mer et de la poèsie.

D’un circonférence de 8,7m, d’une hauteur de 25m, ce grand cèdre a environ 1000 ans. Il est déjà dessiné dans la peinture « Kasuga gongen kenki », dessinée 700 ans auparavant.
Comme c’est un genévrier de Chine, il pousse de manière oblique. Le sanctuaire Kasuga, en bon sanctuaire shinto, fait le mieux pour concilier l’homme et la nature. C’est ainsi que le Naoraiden possède une ouverture en son toit pour laisser passer cet arbre.

En passant le portail de la félicité (keiga no mon), le visiteur peut admirer les plans de glycines japonaises disposés en étagères. Ces plans fleurissent début mai et dépassent le mètre à la pleine floraison pour aller tutoyer le sol.
Don de la famille princière Konoe, les plans de glycines sont présents dans la célèbre peinture japonaise sur rouleau « Kasuga gongen kenki » et dateraient de plus de 700 ans.
De plus, le sanctuaire abrite aussi un autre jardin de glycines, avec 200 plans de 20 espèces différentes, ajoutant leur magnificence à la solennité des lieux.

Sept arbres rares se côtoient dans le sanctuaire : un isunoki, un cerisier des montagnes, un plan de camélia, un bambou céleste, un sureau des montagnes, un plan de glycines et un érable.
Ils furent plantés car l’on considérait que le dieu du vent exprimait ses pouvoir via ces arbres. Les fidèles en désir d’enfant voyaient aussi en eux une aide précieuse. Encore aujourd’hui, ces fidèles transmettent leur souhaits en enroulant leurs prières papier autour de leur branches.

Depuis la fondation du sanctuaire (8^ème siècle), les visiteurs du grand sanctuaire rendent honneur au sommet (interdit au public) du mont Mikasa depuis cet endroit.

Fermé depuis 140 ans, ce lieu de prière s’est récemment réouvert au public à l’occasion de la 60^ème reconstruction du grand sanctuaire. Les visiteurs peuvent s’y recueillir et prier les divinités présentes pour se souhaiter bonne fortune.